1. |
Première fois
03:45
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Fusionne la masse dans la cité
Parvis de millier de personne
Nuages d’atomes organisés
Nuée d’insectes qui fredonne
Précipité dans l’immensité
Comme attiré par l'arôme
Je te veux, comme la première fois
Tu m’as pris, comme la première fois
Dans la nuit, comme la première fois
J’ai souris, comme la première fois
Plonger dans la circulation
Quand la destination devient capitale
L’oeuvre est dans la concentration
Dominer les rêves de garçon
Et cette fascination animale
Sonore est la population
Sauvage est l'agglomération
Je te veux, comme la première fois
Tu m’as pris, comme la première fois
Dans la nuit, comme la première fois
J’ai souris, comme la première fois
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2. |
Les posters
03:21
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Le lit est au milieu de la pièce
La cuisine résonne au dessus de ma tête
Ma soeur est à côté
Je vais la réveiller
Il est midi et les clients
Sont revenus comme le printemps
Pour alors annoncer
Qu’il est temps de changer
Décrocher les posters, à chaque saison, et sans raison
Raccrocher les posters, à chaque saison, et sans raison
La frise courant sur les murs
L’ennui frappe au quotidien
Le temps figé dans un miroir
Dehors ils sont quelques milliards
Les décors et les figurines
Les devoirs et les coups de fil
Les baskets posées sur le parquet
Des cassettes et des CDs rayés
Les yeux plongés dans l’écran
Tes pas dans les escaliers
Le soir caché dans la douche
Tu passes, je retiens mon souffle
Le temps presse je veux m’en aller
La tension prête à m’envahir
Les tissus longtemps délavés
Les totems de mon avenir
Le lit est au milieu de la pièce
La cuisine résonne au dessus de ma tête
Ma soeur est à côté
Je vais la réveiller
Il est midi et les clients
Sont revenus comme le printemps
Pour alors annoncer
Qu’il est temps de changer
Décrocher les posters, à chaque saison, et sans raison
Raccrocher les posters, à chaque saison, et sans raison
Décrocher les posters, à chaque saison, et sans raison
Raccrocher les posters, à chaque saison, et sans raison
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3. |
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Élève moi
Au dessus des gens pour qu’on se retrouve enfin
J’ai la phobie des jours pluvieux
Plus de lueur, plus de sommeil, plus de soleil dans tes yeux
Upside Down, le finger sur la trigger
Quand je rejoue la Timeline de mes erreurs
Perspective de l’abîme, paradis, paradigme
Hystérie, dystopie, dans une constante hétérotopie
Le jour se lève et je devrais rentrer chez moi
Le réveil se déclenche, il est 7h moins 3, minutes
J’relis ton invitation, regard en lévitation
Sous les tomettes, le plafond, les fondations, d’une maison
La poussière, l’embryon, l’infini des pulsions de la vie
Le reflet du miroir, la saudade au placard, et l’ennuie
Nostalgie du futur, notre histoire sur les murs qui sourit
Intuition, sensation, connexion, distorsion des possibles
Les images et les ombres, les odeurs, les couleurs
De la ville, de la vie, de la ville, de la vie, de la ville
Qui forment ensemble une ronde
Je te vois, tu me vois, je te vois, tu me vois, comme un être accompli
Un complice
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4. |
Des absences
02:52
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Le dancefloor fumant
D’un samedi dansant
En Province
Faux plafonds et lasers
Les néons réverbèrent
Quelques silhouettes
La sciure sur le sol
Les litres d’alcool
Puis la bascule
Un bal pluvieux
Une générale
Le même tube
Puis ça s’emballe
J’ai parfois des absences
Quand tu me tiens par les hanches
Es-tu bien en face ?
Es-tu bien en face ?
Par la porte-fenêtre oui je m’échappe
À travers la fôret je te rattrape
Quelques gouttes sur le front
Les voitures les camions
Qui me dépassent
Les vapeurs, les visions
Se diffusent dans le son
Et je dérape
J’ai parfois des absences
Quand tu me tiens par les hanches
Es-tu bien en face ?
Es-tu bien en face ?
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5. |
Rien n'est prévu
03:55
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J’ai le stress, abdominal
Des absences interminables
Des romances, ininterrompues
Des angoisses, je ne comprends plus bien le sens
De la vie telle que tu la danses
Essoufflé d’avance
C’est quand rien n’est prévu
Qu’alors tout arrive
Qu’à l’heure où t’arrive
Sur les riffs de l’existence,
J’ai connu la résilience
Et le jeux, et la joie
De la pluie sur les cils à moitié découverts,
Quand je faisais la queue de ce club en hiver
Perdu dans, la Cité,
Je t’ai vu, je t’ai reconnu,
À l’étage, tu ne m’as pas cru,
Ton visage, est mouvant, un mirage
Il y a des moments où je crois que je peux tout changer
Des histoires, des feuilletons, des nouvelles, des fictions
Des Frissons sur la peau qui couraient, qui couraient
Dérouler la scène, figer la rencontre
Stopper le mouvement de la montre
Capter l’attraction, sauver l’attention
Fixer la vision, flash et obsession
Dérouler la scène, figer la rencontre
Stopper le mouvement de la montre
Capter l’attraction, sauver l’attention
Fixer la vision, flash et obsession
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6. |
Rest
03:06
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Une piqûre dans la poche
Tu m’écris je décroche
Sourire à la cadence de tes pas
Un weekend de débauche
Génération qui cloche
Tes lèvres ont la couleur magenta
Ici tout est pâle, feutré ou pastel
La mer est si noire
L’hiver au soleil
Et tous ces nuages
Fuyants dans le ciel
Une lueur d’espoir
Pas très loin de Marseille
Un séjour de plaisance
Plusieurs semaines d'absence
Posé sur le balcon, Marinas
Trouver les circonstances
De mon incompétence
Toujours un peu plus proche, Oméga
Plonger dans le sable
Les tours de manège
Le long de la plage
Suivez le cortège
Les corps, les visages
Tant de privilèges
Crème et coquillage
Puis tout se désagrège
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Since Charles Marseille, France
Since Charles, un pseudo anglophile pour un projet pourtant bien français, celui de Charles Sinz, chanteur et unique musicien, aux synthés, machines et à la guitare.
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