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Portamento

by Since Charles

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1.
Langueure 03:37
Mode avion, ma vie sentimentale en Slow Motion Ouais je mens quand je respire, dis moi si ça t’inspire J'esquive toujours le pire Sous les draps se dessine ton corps Tu ne seras jamais, Plus belle que dans mes yeux Reste encore un peu, Juste une heure ou deux Distorsion, ne plus discerner la forme du fond Les mots me manquent, les tiens aussi On se ressemble pourtant je suis Dans la descente, et je m’ennuie Sens ma présence entre les lignes Rejoins mon cœur en insomnie J’ai défendu un alibi Pour te plaire T-Shirt blanc autour du coup Sers moi la main, reprends le cours De ta vie, Ma chérie Tu ne seras jamais, Plus belle que dans mes yeux Mais reste encore un peu, Juste une heure ou deux Tu ne seras jamais, Plus belle que dans mes yeux Reste encore un peu, Juste une heure ou deux Tu ne seras jamais, Plus belle que dans mes yeux Reste encore un peu, Juste une heure ou deux
2.
J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça Oh, je me voyais déjà Plonger dans vos regards Voir se lever les bras Il n’est jamais trop tard On est bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien Tous blottis dans le noir En attendant la suite Pour caresser le soir J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça Oh, je te voyais déjà Plonger dans mon regard Voir se lever le drap Il est toujours trop tard On est là, là, là, là, là, là, là, là, là Éblouis dans le soir En attendant la fuite Pour caresser le noir Et retrouver la vie Y retourner la nuit J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça J’avais rêvé des nuits de ça
3.
À terme 04:27
Je jette un regard Tout au fond de l’âme Qui jadis habitait Cet être inachevé Enfin, me revient La couleur des promesses La douceur et l’ivresse Des premiers matins Des heures à compter les jours du bout des doigts Si souvent j’ai lutté pour ne pas me voir partir Regarde ce que dit la ville autour de toi Ces humeurs qui soudain dans le soir vont t’envahir Est-ce que tu sauras encore Me serrer dans tes bras Sans avoir de remords Et dans ce grand décor Me demander tout bas Ce qui résonne alors Enfin venu à terme Dans le son je discerne Mon corps si fatigué Enfin venu à terme Dans le son je discerne Mon corps si fatigué Enfin venu à terme Dans le son je discerne Mon corps si fatigué Enfin venu à terme Dans le son je discerne Mon corps si fatigué Enfin venu à terme Dans le son je discerne Mon corps si fatigué
4.
On va finir 03:41
Comme un paysage Qui te tend les bras Traverse la page Du bout de tes doigts Comme un grand voyage Qui te tend les bras Revenir en phase, retenir l’emphase Bout de paysage On va finir par le faire Je vais finir par me taire Pourquoi pas tout foutre en l’air En l’air Retrouver l’image, quelque part en soi Toujours j’ai la rage, qui sommeille en moi Amer est l’image De te voir si bas Comme un paysage, qui te tend les bras Traverse la page, du bout de tes doigts Comme un grand voyage Qui te tend les bras On va finir par le faire Je vais finir par me taire Pourquoi pas tout foutre en l’air En l’air On va finir par le faire Je vais finir par me taire Pourquoi pas tout foutre en l’air En l’air On va finir par le faire Je vais finir par me taire Pourquoi pas tout foutre en l’air En l’air On va finir par le faire Je vais finir par me taire Pourquoi pas tout foutre en l’air En l’air
5.
Portamento 05:48
Rien n’est plus beau que de regarder Les gens qui chantent et dansent dans la télé Rien n’est plus vain que de contempler Un corps qui soudain, s'apprête à changer Et je glisse encore, comme un portamento Ouais je glisse encore, comme un portamento Rien n’est plus grand que de retrouver La voix du garçon connue un été Rien n’est plus long que de commencer Entendre le son, se mettre à danser Et je glisse encore, comme un portamento Ouais je glisse encore, comme un portamento Et je glisse encore, comme un portamento Ouais je glisse encore, comme un portamento Et je glisse encore, comme un portamento (Glisse encore, ouais je glisse encore, glisse encore, ouais je glisse encore) Ouais je glisse encore, comme un portamento (Glisse encore, ouais je glisse encore, glisse encore, ouais je glisse encore) Et je glisse encore, comme un portamento Ouais je glisse encore, (Glisse encore, ouais je glisse encore, glisse encore, ouais je glisse encore) Et je glisse encore, comme un portamento Ouais je glisse encore, (Glisse encore, ouais je glisse encore, glisse encore, ouais je glisse encore) Ouais je glisse encore,

about

Il y a presque un an, je suis retourné dans la maison de mon enfance, de mon adolescence entre l’Ardèche et la Haute-Loire. Trop plein de vie, trop plein de ville.

Sans raison ?
A priori.
En réalité.

Pour faire remonter tous les souvenirs, stimuler tous les sens, retrouver les êtres aimés, renouer avec celles, ceux que j’ai été. Raviver les images, reproduire les mouvements, rallumer les sentiments, s’enivrer des odeurs, des humeurs, des saveurs figés dans la pierre et dans le temps.

La maison, la petite maison, la rivière, le tunnel, la piscine, les lauzes chaudes, les déjeuners, les dîners dans le chalet, à l’abri, les sandwiches au saucisson, la Floraline, la télé qui tourne en continu, les soirs de Lune, le ciel dégagé, étoilé, le près de l’Oncle Blaise, les heures de conduites, à 14 ans, un coussin sous les fesses, la moto, la pêche, les champignons, les framboises sauvages, les myrtilles, les vacances, les congés, les ami.es, la famille, les cousin.es, les fêtes, les rires, la musique, le festival, les premières fois, les dernières fois, la croix, les scouts, les Noëls, la montée, la descente, le grand tour, les veilles, les lendemains, et demain ?

Retrouver l’enfant, l’adolescent,
Le sentiment, le glissement,
Juste le glissement.

La pulsion de vie,
de mort,
d’amour.
De haine, de jalousie,
de réussite.

La vibration du corps qui change.
Qui tremble.

Ressentir la transition, la tension, la transformation.

Quand tout se révèle,
Comme un paysage,
Qui te tend les bras.

Portamento est né.
Là.
De là.

Le Portamento est un terme musical d'origine italienne, désignant un glissement vocal d'une hauteur de note à une autre, puis son imitation sur des instruments comme le violon. Dans les œuvres polyphoniques du xvie siècle, le portamento est beaucoup utilisé en tant que figure ornementale.

C’est ici que j’ai trouvé un lieu à moi, un échappatoire, hors du temps, une chambre avec vue sur le passé, sur le présent, sur le futur.

Puis.
Il y a eu Marseille, Paris, Grenoble, Sopot - Pologne.
Failles temporelles IRL.

Toujours des occasions,
De se questionner sur les raisons qui nous poussent à faire ce que l’on fait.

Faire ce que l’on fait.

Plonger dans l’action, dans le faire, dans la création, dans l’instant, dans l’accomplissement éphémère de cette illumination.

Aujourd’hui je t’écris d’un entre-deux temps, d’un entre-deux mondes, entre deux états.

Portamento Part. 1 est dans la boîte.
Je suis fier.

Doux mélanges de souvenirs lointains modelés par de récentes rencontres.
Doux mirages.

Un an à vivre avec ces morceaux, s’endormir avec, dormir avec, se réveiller avec, des bribes de mots, de phrases, de mélodies, attrapé.es à la volée.

Une porte se referme, un couloir, une autre porte.
Un long couloir, des portes.
Le vertige.

Toujours, l’envie.
Dévier vers de nouveaux possibles, de nouveaux paysages.
T’emmener dans ce voyage, dans cette phase, en immersion, sans inversion, dans la matière du prochain épisode.

Régler la focale sur le mouvement et non sur l’aboutissement.

Pour l’instant,
Pour voir,
Tu viens ?

credits

released March 10, 2023

Composé, écrit et produit par Charles Sinz
Mixage — Jean-Pierre Maillard
Mastering — Adrien Pallot / Chab Mastering

Une production Grand Bonheur et IN/EX

license

all rights reserved

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about

Since Charles Marseille, France

Since Charles, un pseudo anglophile pour un projet pourtant bien français, celui de Charles Sinz, chanteur et unique musicien, aux synthés, machines et à la guitare.

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